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3lle & co

9 septembre 2009

Nous arrivâmes à l'accueil, la secrétaire nous


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Nous arrivâmes à l'accueil, la secrétaire nous attendais, une feuille à la main. Maman devait l'avoir prévenu de notre arrivée proche.

Secrétaire : Bonjour mesdemoiselles, je vous attendais. Keiko, je vois que tu t'es rapidement rétablie.

Moi : Oui madame. Ça fait plaisir d'être remis très vite sur pieds. Où doit on déposer nos livres ?

Secrétaire : Ici sur mon bureau, je vais vérifier que rien ne manque. Miyo, tu n'avais pas pris Français comme troisième langue ?

Miyo : Si mais j'ai arrêté il y a peu de temps et j'ai rendu mon livre au professeur.

Secrétaire : Très bien, je pense que tout est en règle. Signez en bas de cette feuille et vous pourrez enfin partir. Quel lycée avez-vous choisi ?

Hannako : A vrai dire c'est notre mère qui a choisi. C'est un lycée aux options très diverses, qui nous permettent de nous orienter vers des filières très différentes comme l'art, le commerce, le droit etc ...

Secrétaire : Ah donc vous avez choisi Noboka. C'est un très bon lycée en effet. Je vous souhaite donc bien du courage mesdemoiselles.

Ensemble : Merci, vous également madame.


Je voyais que ma soeur était satisfaite de quitter ce lycée, qui lui avait donné du fils à retordre. Et c'est avec fierté qu'elle passait les grilles par lesquelles elle ne repasserait jamais.

A la sortie, stationnait toujours la luxueuse voiture jaune. Vous me croirez ou non, mais à l'intérieur se trouvait Sanako, en pleine dispute avec le jeune homme. Je n'arrivais pas à croire que cette fille pouvait sortir avec un garçon aussi distingué. Les filles s'étaient arrêtées à quelques mètres devant la voiture, fixant cette dispute sans aucune gène. Le fait qu'elles admirent cette scène comme un spectacle me gênais un tantinet, c'est pourquoi je leur pris le bras, au moment où Sanato sorti de la voiture, les joues rouges, claquant derrière elle la portière de la voiture.

Sanato : Hey vous là bas !

Moi : Han nan c'est pas vrai, elle ne nous lâchera jamais. Vous avancez et ne vous retournez pas.


La voiture fit de même. Elle démarra en trombe, et partit à toute allure vers le centre ville.

Sanato : C'est à cause de vous tout ça. J'aurais pas été si énervé il ne m'aurait pas quitté.

Elle hurlait telle une hystérique. Nous continuâmes à marcher, comme si de rien n'était. Un bus s'arrêtait là à l'instant. Sans nous faire prier, nous montâmes dans ce dernier, qui démarra avant que Sanato ne puisse monter à l'intérieur. On comprenait maintenant, pourquoi ce garçon l'avait quitté ...

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28 août 2009

La connasse, comme chacun aurait pu s'en douter,


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La connasse, comme chacun aurait pu s'en douter, c'était moi. Voilà à quoi l'on doit faire face lorsque l'on se met à insulter une bande de filles plus sauvages que civilisées. Je savais très bien que les ennuis ne s'en iraient juste parce que j'avais décidé de changer de lycée, ce genre de fille vous colle aux basques tel un chewing-gum, pendant un bon bout de temps; à croire que le simple objectif de leur vie est de pourrir celle des autres.

?? : Si tu veux je peux en rajouter une couche, tu m'as l'air de quelqu'un qui guérit plutôt vite.

Je tournais ma tête vers ma sœur, quand je vis qu'elle avait subitement baissé la tête. Elle avait peur; elle ne voulait pas subir la même expérience que moi, et je n'en laisserai pas le temps à cette peste de Sanato.

Miyo : Oh ça va toi, si tu crois nous faire peur toi et tes cheveux gras.
Sanato : Ils ne sont pas gras idiote, ils brillent.
Moi : Quelle certitude forte intéressante, tu nous vois désolé de te quitter mais nous avons des livres à rendre.
Sanato : Ne joue pas à la maligne avec moi Takahashi, tu as vu comment tu as fini la dernière fois que tu as voulu jouer avec moi.
Moi : La bonne blague, c'est vrai qu'à vingt contre une, c'est très équitable. Mais tu nous auras plus sur le dos ne t'inquiète pas.
Sanato : Ca c'est beaucoup moins dit, vu que je viens de me faire expulser du lycée. Je pourrais m'inscrire au même que le tiens, juste pour pouvoir te faire chier encore un moment. Regarde moi ça, ta soeur fait encore plus pitié que toi, elle a peur juste parce que je vous parle.
Hannako : Détrompe toi, j'évite juste les mauvaises odeurs qui émanent de ta bouche.
Sanato : Cassez-vous avant que je m'enerve !!!!!!!!!
Miyo : bah voyons, on va pas tenter le diable hein !?! J'ai pas envie de voir une guenon qui s'enerve parce qu'elle n'a pas eu sa banane du jour.


Miyo parti en courant tout en rigolant, ma soeur et moi à ses trousses. Je n'étais pas très fière de mes réflexions, mais c'était le seul moyen de fermer le caquet de cette folle. Hanna m'avait alors beaucoup surpris, je ne la savait pas aussi sûr d'elle, ce qui me donna le sourire.



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14 août 2009

Chapitre 2

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Comme prévu, les filles étaient venues me chercher. Elles étaient toutes deux extrêmement bien vêtues, et avaient pensées à me prendre des vêtements de rechange.
Miyo et Hanako avaient l'idée de s'habiller très "mode" pour, je cite : "Les faire baver ces grognasses", avait ajouté Miyo. On ne pouvait leur reprocher ce manque de classe envers les Gyarus* de notre ancien lycée. Après tout, c'est la première fois que j'en voyais de s'y argneuses.
Elles avaient pensé à tout, au moindre détails, jusqu'aux accessoires, et aux socks. J'espère seulement que les professeurs nous laisserons rentrer dans le lycée vêtu comme ça.
Maman avait déjà signer les papiers pour ma sortie d'hôpital, la veille. L'hôpital se situait à trois rues seulement du lycée, nous y arrivâmes au bout de 10 minutes. Les filles parlaient du programme de l'après-midi quand une idée me vint à l'esprit.

Moi : Et si on se trouvait un job, pour la fin de journée et les week-end ?

Miyo : C'est une sorte de blague pas vrai ?

Moi : Bein pourquoi ? Maman paye beaucoup pour Hanna et moi, j'pense qu'on pourrait l'aider.

Hannako : Oui mais tu sais très bien que je n'ai pas l'âge moi ...

Moi : Est ce que ça se voit vraiment ? Et puis on peut toujours demander un fax avec la permission de maman.

Miyo : Oui mais et moi dans l'histoire ? Tu sais très bien que papa à largement les moyens de me payer le lycée.

Moi : Bah tu pourrais les mettre de côtés, ou les dépenser pour le shopping, je sais pas moi ...

Miyo : Ça me tente pas trop votre histoire, mais bon on verra bien.

Hannako : Bref on verra bien tout à l'heure. Je crois qu'on va nous reserver un accueil des plus chaleureux. C'est cool que tu sois redevenue jolie, tu étais salement amochée quand même.

Moi : Si tu le dis, mais je ne pense pas que ça changera quelque chose à la situation. Je suis bien contente que l'on s'en aille d'ici.


Nous arrivâmes à la grille du lycée, une magnifique Chevrolet Camaro garée à l'entrée. Comment une voiture aussi belle pouvait elle être garée devant un lycée aussi miteu. Un jeune homme s'était posé contre la portière de celle-ci, il devait surement attendre quelqu'un. Il était beau garçon, grand, brun, plutôt musclé, typé amer-indien, âgé d'environ 19-20 ans. Il avait la tête baissée, regardant le sol, il semblait penser à quelque chose de plutôt important. Nous passâmes devant lui, sans un mot. Mes livres étaient plutôt lourds à porter, mon dos commençait sérieusement à me faire mal. Hannako remarqua ma douleur à ma démarche.

Hannako : Ca va kei ?

Moi : Nan là ça va pas, tu peux m'aider à prendre quelques livres, j'ai super mal au dos.

Miyo : Chochotte va !

Moi : Va te faire casser la figure par une bande de guenon on verra comment tu ressortiras...

?? : Et toi connasse, tu penses ressembler à quoi ?

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11 août 2009

Je mis du temps à me rendre compte que j'avais

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Je mis du temps à me rendre compte que j'avais déjà passé presque une semaine allongée sur ce lit d'hôpital. J'attendais ce lundi avec impatience, en m'exerçant à marcher sans dégâts dans ma vaste chambre. J'avais eu beaucoup de chance de ne pas tomber dans une chambre avec un autre patient, j'avais gardé de ce genre d'expérience, un très mauvais souvenir.

 

L'infirmière m'avais laissé accéder à la salle de bain de la chambre. Ne pas prendre de douche pendant une semaine, peut rendre certaines personnes très désagréables; et j'avais fini par devenir une de ces personnes.
Maman avait tout de même fait connecter la télé dans ma chambre. Par chance je n'avais raté aucune de mes séries ou émissions préférées, comme " Kawaii Revolution* ". Une émission qui présente des groupes et des chanteurs qui font une prestation devant un public et leur permet de se faire connaitre.

 

Il était déjà 2h00 du matin. Je n'arrivais toujours pas à m'endormir. Le stress me gagnait. J'avais oublié à quel point je détestais ce lycée, celui dans lequel je devrai retourner demain. Même l'idée d'y retourner pour moins d'une heure m'effrayais.

 

Une infirmière entra, sans toquer, dans ma chambre. Elle poussait un chariot sur lequel était posé une seringue et des comprimés.

 

L'infirmière: Bonsoir Keik0, ta maman m'as signalé que tu rencontrerais certaines difficultés à t'endormir, le docteur t'as donc prescrit quelques médicament.

 

Moi: La piqure est obligatoire ?

 

L'infirmière: Elle est complémentaire jeune fille, si tu veux que ce soit efficace je n'ai pas le choix.

 

Bah voyons. Pourquoi fallait-il toujours que les choses les plus efficaces fassent si mal? Comme je m'y attendais, l'infirmière prit un malin plaisir à me piquer au mauvais endroit.

 

La nuit avait intérêt à être longue et paisible.

La nuit forte heureusement, fut longue, comme je l'avais souhaité. J'avais pris le temps de me préparer. Et pour une fois, pas obligée de porter cet uniforme pour allé au lycée, j'allais pouvoir enfin le rendre avec toutes mes fournitures. Je n'aurai aucun compte à rendre à personne, pour moi c'était ça la liberté.
J'avais hâte que ce moment passe vite, pour pleinement pouvoir profiter de mon après midi de liberté, à pouvoir rêvasser dans les nombreuses boutiques du centre ville
 ...


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5 août 2009

Après de longues minutes, le froid se mit à

 

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Après de longues minutes, le froid se mit à glacer mes os. Il me fallait absolument bouger. Mourir ainsi était une chose qu'à présent j'appréhendais plus que tout. Je ne savais pas depuis combien de temps j'étais là, mais ce qui était sûr c'est que ne pourrais pas rester ainsi encore bien longtemps.
Pas un bruit ne parvenait à mes oreilles. Un nœud s'installa dans mon ventre. J'avais très peur. Je tentais, avec difficulté, d'atteindre la poignée de la douche pour me relever. En tendant mon bras, je découvris sur celui-ci, une large entaille ensanglantée. Certaines d'entre elles avaient utilisé plus que leurs poings et leurs pieds pour me mettre à terre.
Au bout de quelques minutes, j'avais réussi à me remettre sur pied. Mes jambes, sous la douleur, avaient du mal à supporter le poids de mon corps. Je m'aidais des murs pour ne pas tomber. Je tremblais toujours à cause du froid, ce qui ne me facilitais pas la tâche.

 

Par chance la porte du vestiaire était ouverte, mais il n'y avait personne dans le vaste gymnase. J'entamais mon long voyage vers la sortie, un voyage qui me semblait impossible. Marcher me devint de plus en plus difficile, quand j'entendis des voix crier à l'extérieur du gymnase, se rapprochant peu à peu.
La porte vitrée s'ouvrit, ma sœur et ma cousine rentrèrent, criant mon nom. La situation semblait trop belle; mes jambes ne tinrent pas plus longtemps et je m'écroulais, mon corps tout entier me brûlant.

 

Je me réveillais dans une pièce à l'odeur de souffre. L'atmosphère y était affreusement lourd. Respirer me fit inévitablement suffoquer. Mes yeux me brûlaient lorsque je les ouvris, m'offrant la vue d'une pièce toute blanche, avec un fond sonore répétitif qui commençait à m'agacer. J'étais allongée dans un lit aux draps blancs délicatement brodés. Je sentais la douleur parcourir mon corps tout entier, jusqu'aux simples traits de mon visage. Parler me fut alors bien difficile, quand j'entendis une voix familière, s'adresser soudain à moi.

 

Noriko :: Ma chérie, tu t'es enfin réveillée, comment te sens-tu ?
Mes lèvres étaient pâteuses, mais je réussis à articuler quelques mots.
Moi :: Ca va maman ...
Noriko :: Tu es dans un piteuse état. Je suis désolé Keiko, j'aurais dû vous changer de lycée depuis bien longtemps.
Moi :: Ce n'est pas ta faute maman ...
Noriko :: Ne dis pas ça pour me rassurer s'il te plait. Je ne pensais pas que les élèves de cette école étaient aussi pitoyable. J'ai pris l'initiative de vous inscrire dans un autre lycée ta soeur et toi, Kazuo à fait la même chose pour Miyo. J'ai inscrit ta soeur dans la classe de ta cousine pour qu'elle se fasse au changement.

Moi :: Merci maman, m..mais tu vas encore dépensée beauc..coup pour nous ...
Noriko :: J'aurais dû le faire depuis longtemps, j'ai largement assez pour vous payez l'école à toutes les deux. Je préfère payer un peu plus et garder mes filles en vie.
Moi :: Maman, à quoi je ressemble ?
Noriko :: Tu es magnifique chérie. Ton visage est tout guéri, seulement ...
Moi :: Seulement ??
Noriko :: Tu garderas ta grosse entaille sur ton bras, mais par chance à par celà tu n'as rien eu de cassé, c'est un véritable miracle.
Moi :: Quelle chance ...
Noriko :: Ne sois pas si défétiste, ton visage est en parfait état. Et tu aurais pu ne pas survivre à ça.
Au fait tu dois allé rendre tes livres lundi après-midi.
Moi :: En gros j'ai une semaine pour me remettre sur pieds.
Noriko :: Non ma puce, tu as seulement deux jours pour te remettre sur pieds. Les filles passeront te chercher à l'hopital lundi et vous irez ensemble au lycée.

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4 août 2009

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Après manger, débuta pour moi le cours de sport. Ils avaient bien choisi leur moment pour placer ces deux heures de cours. La digestion n'en serait que plus difficile, et il serait difficile pour moi de lutter contre ça.
Le volley était vraiment un sport dans lequel j'étais doué, mais aujourd'hui je montrais à tous que j'étais véritablement la meilleure dans ce domaine. La colère accumulée au cours de ce midi, se rejeta sur mes camarades au long de ces deux heures. Je n'osais imaginer quelles pensées malsaine ils pouvaient avoir à mon égard, mais je m'en moquais éperdument. La lenteur de leur esprit et de leur mouvement me permis de gagner tous mes match et de mettre au tapis quelques élèves, que j'aurais "malencontreusement" touchés avec ma balle.
Mais le moment fatidique auquel je ne m'attendais pas, m'attendais lui dans les vestiaires. Ces filles aux cheveux décolorés, au bronzage imparfait et qui n'était d'ailleurs pas de saison, étaient de véritable charogne. Des pestes au plus haut degrés.

Lorsque j'arrivais dans les vestiaires, un nuage d'acclamation se joua devant moi. Les filles me regardèrent avec dédain. Lorsque j'atteignis le centre de la pièce, elles m'avaient toutes encerclés. Je ne savais si c'était plus pour me faire peur ou pour me faire du mal, mais ce qui était sûr c'est que je n'allais pas tarder à le savoir. Une des filles s'avança vers moi, me frappant au visage sans retenue.
La force du coup me fit basculer, sans que je puisse par un quelconque moyen, amortir ma chute.

Les coups redoublèrent de force, je me tordais au sol pour diminuer la douleur, mais rien n'y faisait. Au bout de quelques minutes, tout s'arrêta. Elles avaient dû se lasser. Elles ramassèrent leurs affaires respectives et sortirent du vestiaire sans même m'accorder un regard.

Je ne voulais plus bouger. La douleur de mes muscles et de mon ventre ne me le permis pas. Ma bave sanglante coulait sur le bitume. Je rampais avec difficulté sur le sol, me dirigeant vers les douches.

Je m'effondrai dans une des cabines, le capteur de mouvement allumant automatiquement le jet d'eau qui me rafraichissait doucement le visage. Je voyais mon sang nagé vers le siphon.

J'entendis la sonnerie à l'extérieur du bâtiment, mais mon corps était encore trop fatigué pour que je puisse faire le moindre mouvement. Mon ventre me brûlais atrocement. Je le caressais doucement pour apaiser la douleur, mais je me mis à vomir.

Il était clair pour moi que je n'avais connu situation plus pitoyable. Je repensais au visage de ces filles, qui s'acharnaient sur mon corps, sans pitié.   

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4 août 2009

La matinée passa plutôt rapidement, ce qui me

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La matinée passa plutôt rapidement, ce qui me soulageai d'avantage, puisque arriva enfin le midi et l'heure de manger. Miyo, Hanako et moi avions l'habitude de nous rassembler dans la salle de classe abandonnée, du troisième étage. Cela faisait plus de trois ans que cette classe n'avait pas reçu un seul cours. La classe étant rarement visitée par d'autres élèves, nous avions l'habitude de nous entraîner sur nos chorégrapie de para-para.

 

Mais ce midi là, le programme changea. J'étais la première arrivée dans la classe, quand je vis ma cousine et ma soeur entrer dans la classe, avec un silence de mort. Miyo frottait le dos de ma petite soeur, comme pour la consoler.

 

Moi :: Ca ne va pas, Hanna ??
Elle releva la tête pour me regarder dans les yeux, je vis des larmes couler le longs de ses joues. J'accouru vers elle et la pris dans mes bras.
Moi :: Dis moi ce qui ne va pas s'il te plait.
Je regardais ma cousine, esperant une réponse de sa part, mais en vain.
Hanako :: Ma...ma...ma....sa...ttto. Il mm...m'a qui...tt...tté.
Je reculai, surprise par la nouvelle.
Moi :: Ce con t'as largué ?
Elle se tourna vers moi, la rage au ventre,
Hanako :: Ne l'insulte pas, ce n'est pas sa faute !
Moi :: Il te largue et ce n'est pas sa faute ? Quelle excuse valable t'as t'il balancé alors ?
Miyo :: Keiko, vas-y doucement, c'est pas facile pour elle.

Ma cousine avait raison, mais Hanako était visiblement aveuglée par le mensonge.
Hanako :: Il m'a dit que ses parents ne voulaient pas qu'ils sortent avec une fille comme moi.
Moi :: S'il t'aimait vraiment, ce crétin aurait surpassé l'autorité de ses parents. Ce mec se cherche des excuses. Et puis c'est quoi d'abord une fille comme toi ?

Hanako :: Je ne suis pas entièrement Japonaise, m'avoua t-elle, honteuse
Miyo :: Et en plus il fallait que tu tombes sur un raciste.

Miyo s'enerva lorsqu'elle entendit l'excuse de Masato, ce dont elle avait horreur, c'était bien les racistes.
Miyo :: Je vais lui foutre mon poing à ce con.
Moi :: C'est vrai qu'il le mériterait, mais on ne peut rien faire, ça se retournerait contre nous. On avisera au prochain coup dur.
Miyo :: Au prochain coup dur ? Et ce sera quand ? Quand ces abrutis se seront mis à nous tabasser ?
Moi :: On ne leur laissera pas le temps.

 

Je posais ma main sur le dos de ma soeur, et la poussa vers la chaise, pour qu'elle puisse commencer à manger.
Ce genre de situation on commencés depuis déjà plusieurs années. Bien avant que j'arrive dans ce lycée. Mais le plus dur n'était pas pour moi, mais pour ma soeur; elle avait un comportement des plus naïf, et n'aurait pu se défendre contre n'importe qui, elle était contre la violence. Miyo, quant à elle, n'avait aucun mal à se faire respecter, ce qui lui donnait l'opportunité de protéger Hanako, au péril de sa réputation.

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4 août 2009

Chapitre 1

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Il pleuvait ce jour là, Hanako et moi étions partis ensemble au lycée. Nous attendions Miyo à l'entrée du lycée, lorsque Masato, le petit ami de ma sœur, la pris à part pour lui parler. Je m'étais mise à l'abris sous un petit arbre bien feuillu, me frottant les mains pour me réchauffer. L'uniforme du lycée était, c'est le moins que l'on puisse dire, inutile lorsqu'il s'agissait de nous réchauffer. Miyo me rejoins sous mon petit abris. Son père l'avait amené en voiture, juste devant l'entrée du lycée. La sonnerie retentit, Miyo et moi nous dirigeâmes vers le bâtiment principal pour rentrer en cours. Hanako, accompagnée de Masato, rentrait dans l'enceinte du lycée, plus captivé par ce que disait son petit ami, que par sa propre démarche, et manqua plusieurs fois de s'enmêler les pieds. Miyo m'attrapa la main, pour me demander d'accélérer la cadence, en effet les cours débuteraient à la seconde sonnerie, et je ne connais aucun professeur qui tolèrerai un quelconque retard. L'entrée dans le bâtiment fût incroyablement difficile. Les élèves couraient dans tous les sens, tels des lapin à la poursuite d'une petite carotte. La classe de ma soeur et ma cousine se situait à l'étage inférieur à la mienne.

Et c'est ainsi que chaque jour, je me rend dans une classe, dans laquelle personne ne m'apprécie vraiment. Après tout, qui a dit qu'une fille mi française mi Japonaise, pouvait trouver sa place dans une classe où la plupart des élèves se trouvent être racistes ? L'avantage c'est qu'avec mes piercings, personne ne prend la peine de me chercher des ennuis, je n'ai d'ailleurs jamais réellement compris pourquoi, même si à vrai dire je m'en moque royalement.

J'arrivais pile à l'heure au début du cours de Japonais. J'étais plutôt pas mal doué dans cette matière, ce qui me donnait beaucoup de désavantages, puisque le professeur ne m'interrogeais jamais. Ce cours devint donc pour plus une heure de repos, qu'un cours normal.

Et aujourd'hui, pour une fois, le professeur me trouva forte intéressante à écouter. Il passa l'heure à m'interroger, en attendant la bonne réponse avec toujours autant de fascination ...

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4 août 2009

[ Les personnages ]

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Nom :: Takahashi
Prénom :: Keiko
date de naissance :: 21/11/1990
Situation :: Celibataire
Famille :: Vit avec sa petite soeur Hanako et sa mère Noriko
Physique :: Brune aux yeux bleus - 1m68 - 57kg
Signes particuliers :: Deux piercings [madonna, labret droit], et un tatouage sur l'épaule droite
Goûts :: Elle aime la musique, le chant, l'écriture, le chocolat, la para-para et les sushis au thon. Elle déteste les mathématiques, les endives et les poireaux.
Petit plus :: Elle est myope.



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Nom :: Takahashi
Prénom :: Hanako
Date de naissance :: 20/03/93
Situation :: En couple
Famille :: Vit avec sa soeur Keiko et sa mère Noriko
Physique :: Cheveux Châtains, yeux bleus - 1m73 - 49kg
Signes Particuliers :: un tatouage sur le poignée gauche
Goûts :: Elle aime les arts, Dir en grey, Hide, la mode et plus particulièrement le kawaii. Elle déteste les papillons de nuit, les insectes.
Petit plus :: Elle est maladroite


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Nom :: Yamamoto
Prénom :: Miyo
Date de naissance :: 9/10/1993
Situation :: Célibataire
Famille :: Vit avec son père Kazuo - C'est la cousine de Keiko et Hanako
Physique :: Blonde aux yeux gris - 1m68 - 50kg
Signes particuliers :: Un percing [labret droit]
Goûts :: Elle aime les friandises, le salé, les animaux, Dir en grey. Elle déteste les poireaux, les films d'horreur.
Petit plus :: Elle aime se déguiser


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3 août 2009

Bienvenue


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Et voici la deuxième fiction que je tiens sur ce blog. Totalement différente de l'autre, je vous le précise à l'avance. Ne vous attendez pas au coté fantastique de la précédente.
J'espère néanmoins qu'elle vous plaira tout autant.
Bonne lecture à tous et toutes.


[x]Keiko- chan [x] 454db7da006b6c24f35d2

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